Une vidéo de ce qui ressemble à une bavure vient d’être postée sur Facebook par une passante qui a filmé les faits. Selon les premiers éléments donnés par le témoin, un homme qui semble-t-il vendait des objets dans la rue a été interpellé par la police.
La police lui aurait alors pris tous les objets qu’il vendait et plus encore… C’est alors que l’homme a déclaré aux agents : « Mais vous m’avez pris tous mes effets personnels ! Je fais comment moi sans mes effets personnels ?! C’est du vol ! ». L’un des policiers répond : « Et oui monsieur, débrouillez-vous ! ». C’est alors que l’homme s’est approché vers l’un des policiers.
De suite, 4 voire 5 policiers se sont jetés sur l’homme et l’ont frappé à terre. D’après le témoin, la victime a été gazée, tasée et frappée au sol comme un animal enragé. Les passants ont rapidement formé un attroupement. Certains ont demandé aux policiers de cesser leur violence. De quoi suffire aux agents des forces de l’ordre pour gazer à bout portant une personne âgée et une petite fille de 9 ans. Plusieurs autres personnes ont été touchées par les gaz lacrymogènes.
Toujours selon la même source, environ 4 voitures de police sont arrivées en renfort pour « maîtriser la foule » en colère devant une telle injustice.
Dans les quartiers, certains agents de police se permettent d’agir comme de vulgaires voyous lorsque leur cible est un maghrébin, un noir ou encore une femme voilée. La République à deux vitesses doit cesser dans les banlieues. Du barbu musulman au congolais récemment arrivé, tout le monde a le droit à la dignité.
Aux Etats-Unis après la mort d’un jeune afro-américain abattu par la police, des émeutes ont lieu depuis une semaine à Ferguson. Le gouverneur du Missouri a décrété l’état d’urgence et a imposé un couvre-feu dans la ville.
Aux Etats-Unis comme en France, les habitants des quartiers demandent du respect de la part des autorités. Les lois d’exception aux USA comme dans l’Hexagone, provoquent la colère des habitants. De Trappes à Fergusson : même combat pour le respect de nos droits !
