Egypte : Massacres sur les frères musulmans ! Human Rights ne peut faire son travail !
Suite au putsch de Sissi et de sa junte militaire contre un président élu démocratiquement Mohamed Morsi, de nombreux égyptiens ont été assassinés lors de manifestations de soutien. On ne compte plus le nombre de morts et de disparus, sans parler des condamnés à mort par une Justice aux bottes de l’armée et des personnes torturés dans les geôles égyptiennes.
Après avoir qualifié la confrérie des Frères musulmans de « terroriste » en septembre 2013 et dissout samedi 9 aout 2014, sa branche politique, le gouvernement de Sissi et de sa junte ne s’arrête pas là.
A présent, elle interdit l’entrée sur son territoire à des organisations telles que Human Rights Watch qui devait présenter un rapport sur la répression sanglante lors des manifestations des pro-Morsi et des citoyens du pays.
Le rapport de cette organisation ne va pas évidemment dans le sens de Sissi, le putschiste. En effet, il qualifie de « crimes contre l’humanité » la répression de l’armée lors de plusieurs rassemblements pour dénoncer le putsch dont a été victime Morsi.
Le directeur exécutif de Human Rigts Watch, Kenneth Roth, ainsi que la directrice de l’organisation pour le Moyen Orient Sarah Leah Whitson, ont été retenus dimanche toute la nuit à l’aéroport avant d’être refusés sur le territoire.
Ils devaient présenter mardi à la presse au Caire un rapport pour marquer le premier anniversaire du « massacre de Rabaa al Adawiya » et dénoncer les crimes commis par l’armée.
Mais Sissi ne l’entend pas de cette oreille et préfère massacrer sans faire trop de bruit.
La tyrannie n’a donc pas de limite. Pourtant, le retour de la barbarie en Egypte s’est fait avec l’aval des occidentaux et de la plupart des pays du Golfe qui ont adoubé le général Al Sissi, bourreau dès les premiers jours de milliers d’égyptiens qui exprimaient leur colère suite au renversement du gouvernement d’un président musulman élu démocratiquement.
Les organisations de défense des droits de l’homme, à l’instar de HRW comprendront bien mieux avec ce refus la politique de terreur menée par Sissi qui a pour but de faire taire définitivement les voix qui s’élèvent contre lui.