En début de semaine, François Hollande s’est exprimé sur les conflits touchant le Moyen-Orient. Il a notamment parlé de « massacres » et de « carnage » concernant les exactions commises par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Ce choix lexical n’a pas été du goût du CRIF qui a remis à sa place Monsieur le Président de la République française.
François Hollande appelle à l’action lundi dernier en proclamant :
« Quand je vois ce qui se passe pour les chrétiens d’Irak, les minorités en Syrie, les massacres tous les jours. Ce qui se produit également comme massacres à Gaza. Vingt six jours de conflit, nous devons agir ».
Or, ce message de « soutien » n’a pas ému tout le monde… Loin de là puisque le CRIF, par la voix de son président, Roger Cukierman, a estimé que les termes choisis sont « disproportionnés » en ce qui concerne l’action des forces israéliennes.
A l’entente de ces mots, Roger Cukierman s’inquiète :
« le caractère disproportionné de ces termes a suscité de l’incompréhension et une vive émotion chez les Juifs français ».
Le président français oublierait les terribles méfaits du Hamas, comme la construction de tunnels, qui finalement est, selon lui, seule cause de la terreur du peuple palestinien.
L’interpellation du chef d’Etat sur ses propos est bien « disproportionnée » au regard des bombardements d’écoles, d’hôpitaux et de mosquée dans la bande de Gaza. La pression subie par François Hollande devant la réalité des événements à Gaza devient trop forte pour couvrir et rester silencieux indéfiniment sur le génocide de toute une population.