Nous évoquons depuis des mois les terribles exactions commises sur la population en Centrafrique. Le lynchage en place publique des musulmans, la torture gratuite, le meurtre de femmes et d’enfants. Les corps de musulmans brulés vifs, et comme si l’horreur n’avait pas de limite, des miliciens chrétiens, anti-balakas qui pratiquent des actes de cannibalisme.
C’est ainsi que dix-sept musulmans ont été tuées dans une attaque perpétrée par des miliciens chrétiens anti-balaka contre leur campement a annoncé hier un officier de la force de l’Union africaine dans le pays (Misca). Il ajoute même :
« Certains corps ont été mutilés et brûlés par les assaillants »
La capitale est désormais quasiment vidée de sa population musulmane car la plupart ont fui. Ceux qui attendent de partir se terrent et les violences contre les civils musulmans continuent…
Philippe Bolopion, directeur de plaidoyer au Nations unis pour Human Rights avait déclaré il y’a quelques mois : “Les anti-balaka et leurs alliés au sein de l’armée nationale ont presque atteint leur objectif : le pays est en train de perdre rapidement sa population musulmane”.
Le massacre des musulmans de Centrafrique a illustré au combien la France à travers ses politiques, ses médias, et son armée était devenu le fer de lance de l’islamophobie institutionnalisée en politique d’Etat.
Honte à nous!