En décembre dernier, Christian Estrosi fêtait hanoucca en dansant sur la place publique, mettant de côté la laïcité, pour satisfaire la communauté juive dans un clientélisme exacerbé. Depuis quelques jours, l’élu de la République est en voyage à Jérusalem afin de « se recueillir au mur des lamentations » et réitéré son soutien à l’israël.
Le maire de Nice a rappelé son attachement à l’entité sioniste lors d’une rencontre avec le premier Ministre israélien Benyamin Nettanyahou ainsi que son combat contre le boycott des produits israéliens lancé par la Campagne BDS.
« Lors de l’allumage de Hanouka 5774, que je suis un Juif de cœur, je dois ajouter que j’aime Israël.[…] Il y a un peu plus de dix ans, fut de permettre à douze mille collégiens, des dizaines d’enseignants ainsi qu’aux autorités civiles et religieuses de se rendre sur le site d’Auschwitz-Birkenau. »
Le maire de Nice a aussi évoqué le gouvernement d’union nationale palestinien qui rassemble le Hamas et le Fatah ainsi que la guerre civile en Irak.
« Nous sommes en état de guerre face au terrorisme. La France doit agir et l’Union Européenne doit intervenir. […] Je lui ai apporté tout mon soutien et dit ma peine pour l’enlèvement par le Hamas des 3 étudiants israéliens.[…] La reconnaissance par l’Etat Français du gouvernement d’union palestinien [qui] est une véritable erreur. »
Certains abonnés de la la page Facebook du maire ont demandé si un voyage à la Mecque était prévu afin d’éviter les inégalités entre communautés qui vivent en bonne intelligence à Nice. Le clientélisme des maires UMP et PS démontre le peu d’attachement à la laïcité de la part des élus de la République lorsqu’il s’agit de récupérer des soutiens financiers ou électoraux.
Christian Estrosi a fermé une mosquée dans l’ouest de Nice en 2013 sous la pression de l’extrême-droite connue dans le sud pour ses positions proches des groupuscules islamophobes dits identitaires.