Nous évoquons depuis des mois les terribles exactions commises sur la population en Centrafrique. Le lynchage en place publique des musulmans, la torture gratuite, le meurtre de femmes et d’enfants. Les corps de musulmans brulés vifs, et comme si l’horreur n’avait pas de limite, des miliciens chrétiens qui pratiquent des actes de cannibalisme.
Toutes ces horreurs continuent encore sous le regard passif de la communauté internationale.
En effet, Dimanche, alors que trois jeunes se rendent à un match de football organisé pour inviter les deux communautés religieuses à la réconciliation, ils se font attaquer par les milices chrétiennes anti-balakas.
Ces jeunes musulmans ont été découpés à la machette par ces milices afin d’en extraire le cœur et certains de leurs organes. Ils venaient du quartier PK5 de la capitale. Ils ont par ailleurs kidnappé au moins 10 autres personnes selon les déclarations du coordinateur des milices anti-balakas.
La capitale est désormais quasiment vidée de sa population musulmane car la plupart ont fui. Ceux qui attendent de partir se terrent et les violences contre les civils musulmans continuent…
Philippe Bolopion, directeur de plaidoyer au Nations unis pour Human Rights avait déclaré il y’a quelques mois : “Les anti-balaka et leurs alliés au sein de l’armée nationale ont presque atteint leur objectif : le pays est en train de perdre rapidement sa population musulmane”.
Le massacre des musulmans de Centrafrique a illustré au combien la France à travers ses politiques, ses médias, et son armée était devenu le fer de lance de l’islamophobie institutionnalisée en politique d’Etat.
Honte à nous!