En avril dernier, la ville de Kafr Zita, était bombardée par l’armée syrienne.
L’opposition avait alors accusé le régime syrien d’avoir fait usage d’armes chimiques.
Hier, Human Rights Watch affirme que des attaques au chlore auraient effectivement été menées dans trois villes syriennes à la mi-avril, dont Kafr Zita.
Human Right avance ces éléments en s’appuyant sur une vidéo montrant des contenants estampillés du code Cl2 (le symbole du chlore) sur les sites bombardés.
Human Rights Watch rapporte également des entretiens avec des médecins ayant traité les victimes.
La France par le biais de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a bien affirmé regretter que celle -ci ne soit pas intervenue dans le conflit syrien.
En effet, déjà à l’époque, des diplomates français et américains n’avaient pas caché en privé que la décision soudaine de Barack Obama de renoncer à une action militaire contre la Syrie avait provoqué l’irritation de Paris et des tiraillements entre les deux alliés.