La mascarade continue…
La décision du putschiste Sissi de se présenter aux élections présidentielles est tout sauf une surprise.
Tout juste une semaine à peine après le lancement officiel de la campagne présidentielle égyptienne, Sissi se montre sûr de lui… Il déclare « Si le peuple vient à se soulever contre moi, je partirai et je ne le dirai pas deux fois ».
Le maréchal s’est montré autoritaire et tranchant face à des journalistes ralliés à sa cause, faisant de la sécurité du pays une question centrale. Il affirme que le président Mohamed Morsi avait fait du Sinaï un nouvel Afghanistan en libérant les djihadistes.
La junte militaire a pris le pouvoir pour empêcher tout retour à l’Islam de l’Égypte. Aujourd’hui elle impose le gouvernement du laïcisme et de l’oppression.
Sur le plan économique, le candidat s’est donné deux ans pour remettre en place la situation dans le pays.
Il a aussi rendu hommage aux femmes égyptiennes…Pourtant ce sont ses hommes qui ont torturés et abusés des femmes égyptiennes impunément.
Il a affirmé ne pas être le candidat de l’armée mais celui du peuple. Mais le peuple est en colère. Sissi ne parviendra pas à faire oublier son putsch contre un Morsi et des partis musulmans plébiscités par le peuple. Même les cafés ont préféré transmettre un match de football plutôt que l’intervention de Sissi.
Le visage du candidat soutenu par l’armée et les occidentaux et par les médias publics comme privés est placardé sur toutes les places des grandes villes du pays.
Malgré tout cela, il ne parviendra pas à faire oublier ses massacres, sa répression sauvage et son interdiction de faire référence à l’Islam pour les partis égyptiens.