Les images satellites montrent que les quartiers musulmans sont rasés.
Depuis de nombreux mois, les musulmans Centrafricains sont lynchés, massacrés, brulés et même « cannibalisés » par les milices chrétiennes. Ces massacres ont poussé les survivants à l’exode, en quittant leur village parfois seuls et souvent sous escorte militaire.
Lors de ces départs forcés, la population restante pille et détruit les mosquées, les boutiques et les maisons du quartier.
L’imagerie satellitaire enregistrée sur la capitale offre un sombre tableau de l’ampleur de la destruction depuis Janvier 2014.
Comme représenté sur la carte ci-dessus, Human Rights Watch a identifié les restes de plus de 4000 maisons, des commerces et des mosquées détruites au cours de plusieurs vagues de criminalité, de violences organisés, de pillages systématiques et d’incendies criminels.
Les plupart des bâtiments endommagés dans le centre de la ville sont fortement concentrés dans les quartiers KM5, Kokoro, Miskine et Bouca. Tous ces quartiers selon cette organisation sont des quartiers musulmans.
Bien que des casques bleus et des soldats tchadiens ont aidé à l’évacuation d’une partie des 120 000 musulmans qui ont fui la capitale au cours des quatre derniers mois, les troupes étrangères ont été manifestement incapables de protéger les quartiers musulmans d’attaques, pillages massifs et destruction de milliers de maisons, entreprises et mosquées.
Bangui est désormais une capitale presque entièrement nettoyé de sa population musulmane, avec des quartiers entierement détruits.
Les milices anti balakas chrétiennes ont lancé des attaques contre la population musulmane du pays depuis août 2013.
Pour Human Right, les crimes commis par ce groupe de terroriste peuvent constituer des crimes contre l’humanité.
A travers ce nettoyage ethnico-confessionel anti-musulman, la république française poussé par les multinationales récidive une fois de plus dans sa tradition de génocide et de déportation précédent les colonisations.