Depuis le déclenchement en mars 2011 du conflit syrien, suite à une contestation populaire violemment réprimée, le conflit s’est transformé en une guerre qui a plongé le pays dans le chaos.
C’est ainsi que le régime d’al assad bombarde les civils sans aucun répit. Il a mené des frappes mercredi sur des civils à Alep, faisant au moins 18 morts dont 10 enfants dans une école, les civils continuant de faire les frais de la guerre en Syrie.
Cette escalade survient à un mois de la présidentielle du 3 juin que le président Bachar al-Assad est certain de gagner.
Des militants sur place ont transmis une vidéo montrant une rangée de corps d’enfants dans des sacs gris, dont certains ensanglantés.
Le Fonds de l’ONU pour l’enfance (Unicef ) a fustigé dans un communiqué « l’escalade » des « attaques contre des écoles et d’autres objectifs civils qui ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les enfants », malgré « tous les appels à cesser ce cycle fou de violences ».
Avec la crise humanitaire qui s’amplifie, près de la moitié des habitants ont fui leur foyer, un nouveau camp a été crée en Jordanie.
« C’est probablement le plus grand camp de réfugiés au monde » indique un responsable de l’ONU.
A New York, la patronne des opérations humanitaires de l’ONU Valerie Amos a quant à elle constaté l’échec des efforts pour améliorer la livraison des secours aux Syriens, en faisant état « de 242.000 syriens assiégés » par les combats dont seulement 10% ont reçu de l’aide.
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé mercredi que la décision des Occidentaux de renoncer à une intervention militaire en Syrie en 2013 après une attaque chimique dévastatrice avait été une « erreur » qui a affaibli leur position face à la Russie.