Depuis le putsch de Sissi et de sa junte militaire contre le seul président élu démocratiquement Morsi, l’Égypte ne cesse de sombrer dans le chaos.
Une situation due à une répression sans borne qui n’émeut pas les occidentaux puisque dirigée contre les islamistes.
C’est ainsi qu’aujourd’hui un général de la police, Ahmed Zaki a été tué lors d’un attentat au Caire qui visait les forces de l’ordre. Il s’agit de la cinquième attaque visant la police et du troisième général tué depuis le début de l’année.
Comme nous l’affirmions dans de précédents articles, étrangement les mouvements se réclamant de l’islam qui ont subi une répression faisant des morts et des milliers d’internés semblent bien renseignés sur les déplacements des hauts gradés.
On ne peut que s’étonner de ces faits quand on sait que la junte militaire peut légitimer des actions si besoin afin que le pays s’enferme davantage dans le chaos et dans ses mesures punitives .
Ainsi l’assassinat de ce général ressemble étrangement à celui de Merbah Kasdi ( de son vrai nom Abdallah Khalef) assassiné pendant la « sale Guerre en Algérie » par des pseudo islamistes.
Comme en Algérie, le prétexte de la guerre civile servira à certains clans militaires occidentalistes afin de s’imposer en pratiquant une purge qui ne dit pas son nom.