La minorité musulmane de Birmanie, les Rohingyas, fuit le pays dans lequel elle est persécutée, massacrée, subissant un véritable génocide organisé par les moines bouddhistes et orchestré sous l’œil bienveillant du gouvernement birman et de certaines personnalités à l’instar d’Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix, qui préfère fermer les yeux sur ce que vivent les musulmans.
Malheureusement leur calvaire ne s’arrête pas aux frontières de la Birmanie. Réfugiés dans les pays voisins notamment en Thaïlande, les rohingyas y sont traités dans des conditions déplorables. Ils seraient entre deux et trois millions à subir cette traite humaine.
L’ONG britannique, Environmental Justice Foundation, dresse un bilan édifiant de leurs conditions de traitement spécialement au travail. Ils sont violentés, subissent de plein fouet la corruption et l’injustice.
Les rohingyas travaillent dans le domaine de la pêche. Les patrons refusent de les payer pendant plusieurs mois parfois allant jusqu’à dix mois justifiant cet agissement pour payer les frais qu’ils auraient occasionnés. Les travailleurs sont forcés de demeurer sur le navire durant ces mêmes mois, ce qui équivaut à de la séquestration.
L’ONG exige de lourdes sanctions contre le gouvernement thaïlandais, essentiellement des sanctions commerciales.
Evidemment, nombre des travailleurs sont employés de manière illégale ce qui complexifie la prise en compte de leurs conditions de travail effectives. Il sont comme inexistants et donc ne peuvent bénéficier de protection.
La Thaïlande a toutefois accepté de remédier à la situation en bâtissant un centre de propriétaires de bateaux de pêche afin de réglementer cette industrie. Reste à surveiller la réelle prise en considération de ces travailleurs démunis.