Les musulmans de Tunisie vivent une période difficile. Après avoir évincé une grande partie de la place de l’Islam dans la constitution et la vie du Tunisien depuis la révolution, voilà que certains s’amusent à remplacer l’appel à la prière par une musique de rap tunisien.
Les passants et riverains de Montplaisir (Tunis) ont été choqués lorsque du haut des minarets, juste avant le sermon du vendredi, une musique à la mode dans le pays a retenti. Comment une musique de rap a pu être introduite prêt du système d’appel à la prière ? Il parait clair que derrière cet acte infâme, se cachent de nouveau des laïcs islamophobes qui n’hésitent pas à profaner les mosquées.
Le Ministère des Affaires religieuses a signalé par communiqué que le problème est venu d’une erreur technique… évidemment. Certains ont même osé déclarer que l’erreur venait du responsable de la mosquée qui se serait trompé de K7. Le « hajj » qui s’occupe de gérer l’appel à la prière serait donc un amateur de musique rap ? La version officielle ne tient pas.
« Agiter le peuple avant de s’en servir, sage maxime. » Talleyrand
La Tunisie vit une période difficile post-révolutionnaire. Les musulmans doivent s’organiser afin de ne pas perdre totalement l’emprise sur le pays.
Les Etats-Unis ont démontré que dorénavant les ONG financées par l’Occident sont les meilleurs moyens de s’ingérer dans la politique d’un pays voire d’en prendre les rênes. Les relations étroites entre la « gauche laïque » et les ONG occidentales démontrent une alliance qui mène à la « démocratie de marché » tant souhaitée par les Etats-Unis. Vous l’aurez compris : « la gauche » tunisienne n’en porte que le nom. Derrière les pseudo-idéaux qui plaisent aux jeunes universitaires se cachent Washington et les libéraux.