Tout le monde connait l’acharnement qu’ont subi les femmes portant le niqab de la part de Jean-François Copé. Mais à présent, voilà la presse qui s’acharne sur lui dans une affaire de surfacturation.

Une affaire qui pourrait se révéler bien plus qu’embarrassante pour le président de l’UMP. En effet, selon le journal Le Point Jean-François Copé a fait appel à une agence de communication appartenant à deux de ses proches pour organiser les meetings de la campagne présidentielle de 2012.

Selon cet hebdomadaire, Jean François Copé s’est occupé de la société en signant des contrats juteux, parfois sans appels d’offres.

Tout cela a un prix et celui-ci est astronomique : Nous étions habitués au « détournement de fonds » des politiques mais là sur les huit millions d’euros de frais, cinq sont  pris en charge par le parti …

Un montant très élevé d’autant que, selon le magazine, qui cite des sources internes au parti « lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d’éclairage ont atteint le double des tarifs habituels ».

Le président de l’UMP a tenté tant bien que mal de s’expliquer en dénonçant « un tissu de mensonges ». Il a d’ailleurs annoncé qu’il allait porter plainte pour diffamation contre l’hebdomadaire.

Selon le député Lionel Tardy proche de François Fillon « Dans le parti tout le monde était au courant de l’affaire ».

Le futur politique de Copé est donc par cette trahison supposée de ses propres militants fortement compromis.

Finalement toutes ces femmes voilées, victimes de l’acharnement de Copé et de cette loi liberticide anti niqab n’ont-elles pas vu leurs invocations de l’opprimée aujourd’hui exaucées ?