Mohamed Larbi ben M’hidi, le seigneur, 60 ans déjà …

 Mohamed Larbi ben M’hidi, le seigneur, a été assassiné voilà presque 60 ans.

Il a contribué à l’émancipation de l’algérien, à l’avènement d’une ère nouvelle indépendante de la tyrannie impérialiste.

Aujourd’hui certains s’affairent, eux, à revenir à la mentalité de colonisés en Algérie comme en France.

Nous nous devons donc de retrouver l’esprit M’hidi !

Dialogue entre Bigeard et M’hidi :

Bigeard : Vous êtes un idéaliste. Vous savez bien que la population, quand elle vous suit, le fait sous la pression.

Ben M’hidi : La guerre couvre l’ensemble du territoire et toute la population doit y participer. C’est son avenir de liberté qui est en jeu.

Bigeard : Je comprends votre lutte, lui dis-je, mais je ne peux pas admettre de vous voir massacrer par les bombes des femmes, des jeunes filles, des gosses qui meurent à cause de vous ou qui survivent les jambes ou les bras arrachés.

Ben M’hidi : C’est vous qui en êtes responsables, répond-il. Il est temps que la minorité européenne reconnaisse notre droit à la liberté. Que la France quitte l’Algérie, et tout cela s’arrêtera. Une bombe, au fond vaut mieux que cent discours. Les combats dans le Djebel, personne ne s’en préoccupe, mais une bombe au coeur d’Alger, ça fait la une dans tous les journaux, à Paris, New York ou Moscou. La lutte armée n’est pas une fin, c’est simplement un moyens de parvenir à nos buts.

Bigeard commentera plus tard à des proches : Ben M’hidi m’expose sa théorie avec un courage qui force le respect.

larbi m'hidi

Bigeard : Vous êtes un idéaliste. Vous savez bien que la population, quand elle vous suit, le fait sous la pression.

Ben M’hidi : La guerre couvre l’ensemble du territoire et toute la population doit y participer. C’est son avenir de liberté qui est en jeu.

Bigeard : Je comprends votre lutte, lui dis-je, mais je ne peux pas admettre de vous voir massacrer par les bombes des femmes, des jeunes filles, des gosses qui meurent à cause de vous ou qui survivent les jambes ou les bras arrachés.

Ben M’hidi : C’est vous qui en êtes responsables, répond-il. Il est temps que la minorité européenne reconnaisse notre droit à la liberté. Que la France quitte l’Algérie, et tout cela s’arrêtera. Une bombe, au fond vaut mieux que cent discours. Les combats dans le Djebel, personne ne s’en préoccupe, mais une bombe au coeur d’Alger, ça fait la une dans tous les journaux, à Paris, New York ou Moscou. La lutte armée n’est pas une fin, c’est simplement un moyens de parvenir à nos buts.

Bigeard commentera plus tard à des proches : Ben M’hidi m’expose sa théorie avec un courage qui force le respect.

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Bigeard : Vous êtes un idéaliste. Vous savez bien que la population, quand elle vous suit, le fait sous la pression.

Ben M’hidi : La guerre couvre l’ensemble du territoire et toute la population doit y participer. C’est son avenir de liberté qui est en jeu.

Bigeard : Je comprends votre lutte, lui dis-je, mais je ne peux pas admettre de vous voir massacrer par les bombes des femmes, des jeunes filles, des gosses qui meurent à cause de vous ou qui survivent les jambes ou les bras arrachés.

Ben M’hidi : C’est vous qui en êtes responsables, répond-il. Il est temps que la minorité européenne reconnaisse notre droit à la liberté. Que la France quitte l’Algérie, et tout cela s’arrêtera. Une bombe, au fond vaut mieux que cent discours. Les combats dans le Djebel, personne ne s’en préoccupe, mais une bombe au coeur d’Alger, ça fait la une dans tous les journaux, à Paris, New York ou Moscou. La lutte armée n’est pas une fin, c’est simplement un moyens de parvenir à nos buts.

Bigeard commentera plus tard à des proches : Ben M’hidi m’expose sa théorie avec un courage qui force le respect.

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