De nombreux rapports de différentes associations ou organisations ne cessent de dresser la sonnette d’alarme quant aux atrocités commises par Israël sans que de réelles sanctions et interventions ne soient entreprises. Cette fois, le comité public contre la torture en Israël (Public Committee Against Torture in Israel, PCATI) a fait savoir que des actes de torture sont commis sur des enfants palestiniens. Il explique que des enfants sont mis en cage, menacés, torturés voire soumis à des violences sexuelles.
Durant leur arrestation et leur détention, les enfants ne sont pas épargnés par des sévices moraux et physiques. Cette information est la conclusion de rapports prouvant des abus sur des enfants sur les dix dernières années commis par des soldats israéliens tenus de les interroger. Cette association n’est pas la seule à crier au scandale, d’autres ONG ont également enregistré des cas de tortures sur des enfants.
700 enfants palestiniens seraient concernés par ces conditions de détention arbitraires et inhumaines et ce, pour avoir jeté des pierres dans le plus grand nombre des cas d’arrestation.
« La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés d’avoir lancé des pierres, et 74 % d’entre eux sont soumis à des violences physiques lors de leur arrestation, de leur transfert ou de leur interrogatoire », dénonce la Defence for Children International Palestine.
Des enfants sont enfermés dans des cages à l’extérieur de la prison. Ils sont même parfois laissés dans un froid glacial des heures durant, voire toute une nuit dans l’attente de leur inculpation. Le « Défenseur Public israélien » déclare :
« Pendant notre visite, laquelle se passait au cours d’une violente tempête qui a frappé le pays, les avocats ont rencontré des détenus qui leur ont décrit un tableau choquant : en pleine nuit, des dizaines de détenus sont transférés dans les cages métalliques construites à l’extérieur des installations carcérales de transit de l’IPS (Israël Prison Service) à Ramla ».
Cette association ne demande pourtant qu’une modification du droit des plus basique, à savoir l’introduction de dispositions protégeant les enfants de tout acte de barbarie. Elle insiste sur le fait que :
«ne pas autoriser l’enfant ou le mineur arrêté à jouir pleinement de ses droits, notamment ne pas permettre un avocat ou un adulte accompagnant, au moment de l’arrestation et de l’interrogatoire, met l’enfant dans un état de désarroi, de détresse, et augmente la pression exercée sur l’enfant par les forces de sécurité en vue de parvenir à des aveux ou à des informations au cours de l’interrogatoire ».
Elle exige le droit pour ces enfants d’être « accompagnés d’un représentant de leur choix quand ils témoignent devant un enquêteur israélien ».
Elle met en exergue la toute puissance d’Israel :
« Israël est la seule nation à poursuivre automatiquement et systématiquement des enfants devant des tribunaux militaires d’où sont absentes les garanties basiques et fondamentales pour un procès équitable « .
Il nous semblait pourtant entendre Monsieur le Président de la République française se plaindre des critiques envers Israël qui est, selon lui, « une grande démocratie »…