Nous évoquons régulièrement dans les colonnes de notre rédaction les massacres que subissent les populations musulmanes en Birmanie. Les civils sont persécutés, traqués, tués et les femmes musulmanes agressées physiquement.
Le chef des services de l’immigration ne dément pas cette information et assume entièrement cette position : « Nous avons commencé à les expulser par le poste frontière de Ranong fin septembre et le processus d’expulsion a été terminé début novembre ».
Cette action des autorités thaïlandaises a choqué les défenseurs de droits de l’Homme. En effet, » L’expulsion de Rohingyas est une violation flagrante des lois internationales qui interdisent de renvoyer des réfugiés et des demandeurs d’asile vers un endroit où ils font face au danger et à la persécution ». D’ailleurs Human Rights dénonce cette action et demande des comptes à l’état thaïlandais.
Des centaines de milliers de Rohingyas vivent en exil, hors de Birmanie. Et des milliers d’autres ont pris depuis ces violences le chemin de l’exode sur des embarcations de fortune, principalement en direction de la Malaisie.
Mais apparemment ils sont renvoyés avec plaisir vers leurs bourreaux quand ils arrivent dans certaines destinations.