Aucune solution n’est trouvée pour le moment dans le conflit qui frappe des milliers de civils en Syrie.
En ce moment à New York, ce sont des discussions inutiles qui ont lieu puisque même la responsable des opérations humanitaires se dit pessimiste.
Elle dénonce la lenteur des progrès sur le terrain, notamment à Homs, et demande au Conseil de sécurité “les moyens de faire son travail”.
Russes et Américains ont promis d’aider les négociateurs à sortir de l’ornière à Genève. Cependant, ils n’arrivent pas à s’entendre sur un projet de résolution, Moscou souhaitant qu’elle soit non contraignante contrairement aux pays arabes et aux Occidentaux.
Cependant, Samantha Power, ambassadrice américaine à l’ONU déclare “Au vu de la gravité de la situation sur le terrain, mieux vaut pas de résolution du tout qu’une mauvaise résolution”.
Cette résolution vise à faciliter l‘évacuation des 250 000 civils piégés dans les zones de conflit. 1400 personnes ont pu quitter Homs jusqu‘à présent, mais plus de 2000 Syriens attendent toujours de l’aide dans la ville assiégée.
On comprend désormais le jeu occidental qui vise à faire durer la guerre le plus longtemps possible à la faveur d’ Israël et contre toute construction d’ un état viable respectant les traditions locales.