Gaspard Proust continue sur sa lancée. Après s’être moqué du génocide en Palestine, avoir stigmatisé l’Islam comme religion de la peine de mort, avoir montré qu’on peut se moquer du musulman mais pas du juif, le pseudo-humoriste mais vrai politique Proust rit de la colonisation en Algérie.

Nous étions les premiers à déclarer qu’un pays comme l’Algérie se devait d’avoir des hôpitaux convenables. Il suffit de voir le nombre de médecins d’origine algérienne au Québec ou en France pour savoir que l’Algérie a la matière grise mais pas les infrastructures. La faute à qui ? A certains à la tête du pays, installés par les français, qui continuent de piller les richesses du peuple. 

Cependant, lorsque l’on sait les désastres de la colonisation, le nombre de martyrs, il est important de faire attention à ses propos. L’impérialisme français en Afrique a marqué les populations. Derrière les rires de Proust se cache le mépris de l’algérien. Sa pseudo-incapacité à développer le pays. Pour Proust, les seules choses qui existent encore en Algérie sont l’oeuvre de l’ancienne colonie à savoir les routes et les égouts.

Gaspard Proust se fait l’amuseur des bobos chez Ardisson mais les thèmes récurrents sur les musulmans et tout ce qui les touche, montrent son acharnement envers une population bien ciblée. Proust est aux musulmans, ce que Dieudonné est aux juifs.

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