Le mariage, cette institution attaquée de toute part par le gouvernement actuel, malmenée, en piteux état, n’en est pas à ses dernières souffrances.
Le mariage en tant qu’institution sacrée avait déjà été mis à mal par le choix dominant de nos jours de vivre en concubinage. Vous en conviendrez, rien que l’expression laisse coi. Il était bradé, symbole seulement d’une fête bien arrosée entre amis. Il a donc été vendu aux homosexuels pour redorer son blason « égalitariste ».
Le gouvernement, dans un sarcasme dont il a le secret et dont les musulmans font les frais au quotidien, a offert ce mariage sans goût, sans valeur, sans signification à la population homosexuelle française bien que nombre d’entre eux étaient contre cette mascarade. On revoit les images de Christiane Taubira s’extasier devant cet élan d’égalité qui émeut soudain la France.
Mais ce mariage n’était plus qu’une coquille vide qui n’a contenté que les plus crédules. Il est bien facile de concéder gracieusement une loi sur le mariage, institution en mal de sens et qui s’apparente davantage à un morceau de gras laissé pour les chiens galeux qu’à une institution vecteur d’amour, de communion et de valeur. Le mariage avait donc été asséné par les fausses idées égalitaires de politiques désespérés de trouver le moyen de cacher les problèmes majeurs de la France. S’en prendre à un homme à terre c’est tellement plus facile, n’est-ce-pas ? Les avantages fiscaux et des simplifications administratives sont les raisons principales au mariage, mais même ces reliquats d’intérêt deviennent un problème pour notre gouvernement socialiste…
L’euphorie festive et législative qu’engendre l’idée du mariage n’en reste pas là. Dorénavant, Christiane Taubira et son acolyte Dominique Bertinotti souhaitent faciliter les divorces. Adieu juges et paperasses interminables, bonjour greffiers juridictionnels et consentement mutuel. Après le premier conseil des ministres de l’année 2014, Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement, a rapporté que le sujet était « ouvert ». La France commence l’année sur les chapeaux de roue…
Le but de cette proposition est de désengorger les tribunaux… Oui ou plutôt de fragiliser encore davantage le mariage ? La question mérite d’être soulevée tant les lois mettant au rabais celui-ci se multiplient. Le mariage pour tous prendra dès lors fin rapidement et simplement. C’est une façon de réaffirmer qu’il ne valait pas grand chose. Un accord à la va vite sur la garde du chien un week-end sur deux et sur qui se verra confier le « magnifique » service en porcelaine offert lors de la grandiose cérémonie…
Derrière cette loi, le mariage n’est pas la seule entité visée mais les rapports homme/femme sont de nouveau pris pour cible. Le juge auparavant avait pour fonction d’être l’arbitre entre les époux, or, sans son intervention, le couple en séparation se verra livré à lui-même, le dominant prendra le dessus sans que l’autre partenaire ne puisse demander son reste. Théorie du genre quand tu nous tiens.
A travers ces lois et propositions de loi, le gouvernement, à son image, apprend surtout aux français à ne pas assumer leurs engagements. La solennité du mariage et son importance sont bafouées d’un coup de tampon. Les couples n’apprennent plus à surmonter les épreuves et les difficultés de la vie à deux, ils ne vont d’ailleurs même plus se heurter à une procédure de divorce épineuse faisant prendre conscience de son engagement initial et donnant la possibilité de revenir sur la décision d’y mettre un terme en un claquement de doigt.
Cependant, Christiane Taubira n’est pas la seule à se démarquer dans l’art de la destruction de la famille, du couple et des rapports entre sexe. Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement mais avant tout et surtout ministre du droit des femmes, titre qui lui sied à merveille, le fait tout aussi bien. Elle s’était démarquée par sa volonté d’enracinement de la théorie du genre dès le plus jeune âge en banalisant l’homosexualité et en désexualisant les activités dès la maternelle. Son projet de « déconjugalisation » de l’impôt sur le revenu vise à pénaliser les femmes qui ne travaillent pas dans une logique d’encouragement et de stimulation de ces dernières pour qu’elles trouvent un emploi. Pour faire simple, actuellement les revenus du couple sont additionnés et divisés par deux puis la somme due pour les impôts se calcule selon un barème spécifique variable en fonction du résultat. Or, Najat Vallaud-Belkacem a trouvé une entourloupe pour que les femmes soient inciter à travailler : payer les impôts chacun de son côté, engendrant une hausse considérable de l’impôt au sein du foyer.
A l’heure actuelle, d’après les chiffres de l’INSEE, 55,3 % des couples français ont un intérêt fiscal direct au mariage et l’effet est globalement neutre pour 20% des couples, soit 75 % en moyenne des couples voient un intérêt fiscal ou une situation fiscale neutre dans le mariage. Par voie de conséquence, la « déconjugalisation » de l’impôt reviendrait à altérer la situation fiscale de 55,3 % des couples français. De ce fait, l’adoption d’une telle proposition s’apparente fortement à une mesure désincitative au mariage. D’après des études portant sur l’individualisation du revenu, notamment celle de Damien Echevin, les enfants seraient également désavantagés par cette mesure. Les dispositifs sociaux d’aide ne sont pas non plus épargnés par cette individualisation. Le plus ironique dans cette réforme est l’effet moindre sur son objectif premier à savoir l’emploi des femmes.
En effet, il n’apparaît même pas avec évidence selon les spécialistes qu’une réelle incitation au travail émergerait de ce programme au vu de la non prise en compte des minimas sociaux. En somme, cette dernière compterait davantage d’inconvénients face à une motivation bien timide des femmes pour trouver un emploi.
Najat Vallaud-Belkacem, sans manquer d’inspiration, s’attaque en même temps à la division sexuée des métiers. Elle désire y mettre un terme. « Il faut briser le cercle qui assigne une profession à un sexe plutôt qu’un autre » et ce, afin de booster la croissance économique. 0,5 point de croissance à la clé si les emplois sont mieux répartis entre les sexes. Âme crédule s’abstenir. Pour lutter contre ces discriminations honteuses, une dizaine de plans d’action vont être préparés cette année 2014 dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, le bâtiment et la propreté. C’est bien étonnant qu’une telle ferveur ne soit pas mise en place quand il est question de discrimination à l’encontre des musulmanes…
En somme, alors que la vieille Europe perd toute vitalité et que les plus grands analystes pointent du doigt la dénatalité, le PS semble porter le coup fatal à une France qui ne pourra désormais plus espérer se relever. Une politique contre le mariage et la destruction des valeurs traditionnelles sont le fer de lance de ces politiques socialistes.
Oum Leyna