Les tunisiens avaient voté pour une « Tunisie islamique », ils ont obtenu une constitution laïque. Le putsch orchestré par les factions libéralo-laïques soutenues par l’Occident est un succès pour les partisans anti-Islam.
A plusieurs reprises nous vous avions signalé la déstabilisation de la Tunisie par des attentats sous faux drapeaux attribués aux « islamistes ». Le résultat est le suivant : l’assemblée constituante tunisienne approuve les premiers articles opposés à la législation islamique de la future Constitution.
Samedi 4 janvier plusieurs articles phares et controversés ont été adoptés notamment une pseudo-liberté de conscience rejetant l’Islam comme source de droit. D’autres non-amendables définissent la Tunisie comme une République guidée par la « primauté du droit », un Etat « libre, indépendant, souverain et civil » dont la religion est l’Islam. Deux amendements, pourtant banaux pour un pays musulman, proposaient comme « source principale de la législation » l’Islam, le Coran et la Sunna mais l’opposition laïque les ont rejetés.
Ennahda, le parti majoritaire élu par le peuple lors des dernières élections, obtient comme seul « os à ronger » que la constitution fera de l’Islam la religion du pays…
Les organisations étrangères en veulent plus…
Les formules basiques et « bateaux » évoquant l’Etat comme le « protecteur du sacré » et le « gardien de la religion » ne plaisent pas aux ONG étrangères qui craignent un délit de blasphème qui empêcherait le droit d’insulter l’Islam. Un exemple de plus de la vindicte des étrangers dans l’élaboration de cette nouvelle constitution. La « Ligue tunisienne des droits de l’homme », qui est surement financée par l’Occident, craint « d’aboutir à des interprétations menaçant la citoyenneté, les libertés »…
Ennahda a trahi le peuple tunisien en n’appliquant aucune de ses promesses et en offrant le pays aux libéraux-laïcs soutenus par l’Occident pour faire de la Tunisie un pays laïc et libéral s’opposant à la législation islamique et à l’Islam. Le but de cette nouvelle constitution est de bannir définivement toute nouvelle tentative islamique visant à prendre le pouvoir dans le pays. Le parti Ennahda, quant à lui, semble souhaiter garder son « kursi » (siège) plutôt que de se mettre à dos les puissances étrangères.
La politique tunisienne menée par les puissants est bien plus fourbe que la situation en Egypte où une dictature a destitué par la force l’ex président Mohamed Morsi jugé trop islamiste par l’Occident.