Deux soldats français âgés de 22 et 23 ans, engagés dans la force «Sangaris», sont morts dans la nuit de dimanche à lundi suite à un accrochage avec des miliciens munis d’armes légères d’infanterie.
Au cours d’une patrouille menée à Bangui (capitale de Centrafrique), des militaires français ont, d’après la version officielle, été pris à parti à très courte distance par des individus armés légèrement. Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans) ont été blessés grièvement lors de l’accrochage et amenés à l’hôpital de fortune situé à l’aéroport de M’Poko. La prise en charge médicale n’a pas suffit à sauver les deux jeunes hommes qui ont succombé à leurs blessures.
D’après le Ministère de la Défense, les deux soldats décédés, faisaient partie du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres (Tarn). D’après la DICOD, le service de communication des Armées, ces « jeunes soldats aguerris et titulaires de récompenses militaires ont toujours fait preuve de professionnalisme et de sang froid dans la réalisation de leurs missions».
Coup dur pour les troupes françaises qui entament très mal cette nouvelle opération néocoloniale en Afrique. La France s’engage de plus en plus dans les conflits du continent noir, espérant surement préserver militairement sa présence…
L’Elysée a partagé un communiqué sur Twitter :
François Hollande a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, à Bangui, de deux soldats français pic.twitter.com/zJN9LzVIjU
— Élysée (@Elysee) 10 Décembre 2013