En ces temps de grande confusion, qui touchent les Français musulmans, il nous paraît judicieux et salutaire de revenir sur une question essentielle, à savoir la notion de halal.
Tout d’abord, le terme de halal, désigne en arabe et dans la religion musulmane ce qui est licite, c’est-à-dire licite aux yeux des préceptes islamiques. Cela renvoie donc à une éthique. Le halal renvoie à divers domaines (économie, banque, commerce, droit,…) et ne revoie pas seulement à la viande dite halal. Malheureusement, à cause de la méconnaissance de beaucoup de musulmans sur leur religion, immédiatement la notion de halal renvoie à la viande.
Il est bien évidemment nécessaire que les musulmans, français ou non, puissent avoir des boucheries dites halal. Mais depuis plusieurs années désormais, on a pu observer que le commerce halal s’est étendu à divers domaines, donnant lieu aux pires turpitudes qui dépassent l’entendement.
Ainsi, l’on a pu assister à l’émergence de la « charcuterie halal » pour singer les Français de souche et leur gastronomie. Ceci étant de la pure colonisabilité pour reprendre le concept dégagé par Malek Bennabi (1905-1973), de la colonisabilité culinaire, serait-on tenté d’ajouter. On voit que les saucissons halal, les jambons halal, ressemblent comme deux gouttes d’eau à de la charcuterie pure et simple. On connaît désormais les scandales liés aux multiples escroqueries ayant touché ce commerce, disons-le tout net, ces produits de charcuterie dits halals, n’ont de halal que le nom. Dieu sait ce que ces produits contiennent.
Mais non contents de s’arrêter en si bonne route, des entrepreneurs, ayant flairé le juteux marché qu’ils pourraient conquérir, se sont lancés dans le commerce dit halal d’autres produits, étant encore plus éloignés de l’éthique islamique que la charcuterie ! Ainsi, l’on a vu émerger un autre produit, à savoir l’alcool halal. Bien qu’alcool étant un terme d’origine arabe, il ne saurait y avoir d’alcool halal ! Entre autres bizarreries, est apparue la « bière halal » ou encore le « champ’halal » c’est-à-dire du champagne halal.
Pour séduire le consommateur musulman, le publicitaire argue du fait que pour que le musulman cesse de se sentir exclu, en soirée, dans des apéros d’entreprise, lorsque d’autres débouchent la bouteille de champagne, il pourra lui aussi débouche sa bouteille…et gagner de la bouteille aussi sans doute ! Trêve de plaisanterie, l’alcool c’est de l’alcool, il n’y a pas « d’alcool halal ». Rappelons aux musulmans, qu’ils auront beau singer les occidentaux sur tous les points, cela ne sert à rien, ils demeureront toujours ce qu’ils sont, c’est-à-dire des « bicots » ou des « négros ». Comme il est écrit dans le saint Coran : « Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion. » Sourate 2, verset 120.
A trop vouloir plaire, complaire on en finit par se dénaturer complètement, on renonce à ce que l’on est profondément. Le prix à payer est cher, très cher assurément, puisqu’il revient à faire du musulman, un croyant frelaté.
Mais ce n’est pas tout ! On aurait pu penser que cela s’arrêterait là, mais voilà que la Turquie vient de voir sur son sol, l’ouverture de « sex shops » estampillés halal !!!
Dieu combien une telle chose peut elle être monstrueuse…Cela se passe de commentaires et fait froid dans le dos.
Quelle sera la prochaine étape ? Le « viol halal », le « cannibalisme halal », le « meurtre halal » ? L’éthique du halal est complètement occultée et a complètement disparu.
On voit que le consumérisme le plus brutal et abject gangrène une bonne partie des musulmans.
Le mercantilisme dit halal, a vraisemblablement de beaux jours devant lui.
Il convient aux musulmans de mieux s’informer, d’agir en conséquence, changer leur mode de consommation, revenir à des choses saines et simples, pour être en conformité avec les principes éthiques de la religion musulmane.
Anis Al Fayda