Récemment nous avons apprenions la profanation de la mosquée de Pau. Des tags en arabe avaient été retrouvés le matin par le président de la mosquée.
Nous nous demandions à qui étaient destinées ces insultes « surement (…) aux fidèles ou au bureau de l’association ». Alors que l’enquête de la police était au point mort, comme à chaque fois lors des affaires de profanation de mosquées, l’ex-imam s’est dénoncé spontanément. Peut-être pris de remords, il s’est rendu au commissariat mercredi pour avouer son acte.
L’imam âgé d’une cinquantaine d’années aurait agi dans le cadre d’un règlement de compte avec l’administration de la mosquée. Il est convoqué au tribunal le 8 janvier prochain pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
La gestion des mosquées est souvent source de disputes pour le « pouvoir ». Ces dernières ont parfois des conséquences très graves comme l’inculpation d’imams honnêtes accusés injustement (voir l’affaire Ali Yashar). Même pour gérer une mosquée, les musulmans arrivent à des choses inimaginables tels des bagarres, des règlements de compte comme à Pau ou d’autres choses qui nous font passer pour ridicules devant les autorités. Ce n’est pas demain la veille que des musulmans intègres dirigeront un organe indépendant pour une meilleure représentation de l’islam en France…