Alors qu’en Occident la mode est à l’obligation de transparence de l’Islam dans l’espace public, en Asie et plus particulièrement à Singapour il en est tout autrement.
La Cité-État a lancé un débat apaisé quant à la place de l’Islam dans la société. La troisième partie du pays, le Parti de la Solidarité Nationale, souhaite l’autorisation du voile dans la fonction publique, notamment dans le secteur médical où de nombreuses infirmières musulmanes y travaillent. Le parti ne s’arrête pas là, il a exprimé son souhait de voir le voile autorisé dans tous les lieux de travail ainsi que dans les écoles.
L’asphyxie économique que connaissent certains foyers musulmans vivant sur un salaire révolte la secrétaire générale du parti :
« Il est particulièrement important d’avoir des preuves empiriques à l’appui pour légitimer toute décision sur cette question, car elle a un impact économique pour les familles Malay-musulmans ».
Jeanette Chong-Aruldoss, secrétaire générale du parti PSN, a proposé au gouvernement de lancer une enquête auprès des autres communautés religieuses afin d’avoir leur avis sur le voile musulman et sa visibilité dans le secteur public.