Gerry Conolly effectue son troisième mandat à la Chambre des représentants américaine du 11ème arrondissement de Virginie. Il est aussi membre éminent de la sous-commission des Affaires étrangères affaires de la Chambre sur le Moyen-Orient et en Afrique du Nord et est également membre du Sous-comité sur l’Asie et le Pacifique.
Le 31 octobre, il a conclu la commission d’enquête et l’audience de l’ambassadrice sur le putsch de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi et la politique américaine qui a été menée par l’administration Obama. L’honnêteté de cet homme contraste avec les deux heures d’audiences qui ont précédé sa prise de parole.
En effet, l’administration Obama était complètement divisée sur le dossier égyptien. Pendant qu’une partie était prête à coopérer avec les « islamistes démocrates », d’autres plus proches de l’aile néo-conservatrice sioniste souhaitaient la destitution des Frères-Musulmans et la mise en place d’un régime fort et dictatorial qui pourrait mater les musulmans trop politisés.
Le tyran al-Sissi semble l’homme parfait pour relever la mission des occidentalo-sionistes. Le revers de la médaille est une nouvelle radicalisation d’une partie de la population qui s’était prêtée au jeu démocratique des élections.