Ennahda a jusqu’à lundi midi 4 novembre pour se trouver un nouveau premier ministre indépendant, dans le but d’éloigner un peu plus le pays des attentes islamiques du peuple tunisien.
Parallèlement, face à la recrudescence des attaques sous faux drapeaux des services secrets tunisiens, l’état d’urgence a été prolongé jusqu’à l’été 2014.
L’état d’urgence, qui accorde de larges pouvoirs à la police et l’armée, vise à empêcher toute réaction du peuple tunisien musulman souverain.
La situation semble de plus en plus se diriger vers un scénario à l’algérienne, hantise de Ghanouchi.
Ses manœuvres politiciennes tentent de gagner du temps face à un putsh direct à l’égyptienne pressenti mais ne tiendront pas longtemps face à un camp laïciste belliqueux soutenu par l’occident.
Le moment de vérité semble s’approcher pour tous les ikhwanis, modernistes et démocrates, face au piège démocrate et libéral.
Soit céder au diktat occidental et antimusulman, soit réagir avant que tout ne soit trop tard.
Après le renversement, les pancartes et les signes de doigts ne serviront plus à rien …