Au Québec, la stigmatisation des musulmans va crescendo. La caste méditico-politique exacerbe la population et détruit le « vivre-ensemble » en lançant des débats stupides sur la laïcité « exclusive ».
Cette même laïcité qui en France empêche des jeunes filles d’aller à l’école, qui assigne des femmes à résidence pour un voile trop long et qui provoque des agressions par une stigmatisation des religieux.
Au Québec, le gouvernement souhaite voter une loi qui interdira le voile et autres signes religieux dans les lieux publics. Les femmes n’auront plus accès aux soins, aux administrations ou encore aux écoles.
Les médias se frottent les mains devant l’ampleur que prend le débat. Comme en France, les agressions arrivent doucement mais surement.
C’est l’histoire de la famille Senouci qui a été agressée par une islamophobe hystérique, surement fragile et réceptive aux appels à la haine (à peine camouflés) de certains médias dominants.
Extrait du récit de l’agression :
«Dites à votre mari de vous acheter un foulard Gucci!» «Changez donc de religion!»
Tout a commencé à un feu rouge. Mme Senouci était assise dans sa voiture lorsqu’une femme lui a demandé pourquoi son mari ne portait pas de foulard lui aussi, l’invitant à lui réclamer «un foulard Gucci» à la place.
Elle a répondu poliment et continué son chemin jusqu’à Laurier Québec avec son mari et son fils de 18 ans.
Sur place, une dame lui a conseillé de «changer de religion», en plus de la talonner sur son choix de porter le voile.
«En tout cas, le gouvernement va vous forcer à l’enlever!» lui a-t-elle lancé.
Le fils du couple a demandé à la dame si elle avait un problème.
Sa réponse a été de lui cracher au visage. Puis de le frapper avec son sac à main.
Son mari, Abdelmalek Mansouri, s’est alors interposé, ce qui lui a valu de nouveaux coups de sac à main de la dame.
Celle-ci, voyant qu’elle attirait les regards, a feint une chute au sol, selon les Mansouri-Senouci.
Les agents de sécurité du centre commercial ont accouru pour secourir la femme qui se disait victime de la famille musulmane face à elle.
Le comble de l’histoire fut l’humiliation subie par la famille, interpellée par les vigiles puis la police qui a cru aux mensonges de l’agresseur. C’est après le visionnage des vidéos de surveillance que la famille a été relâchée et la plainte contre les Senouci enlevée !
Badia attaque directement le gouvernement Québecois et à sa tête Pauline Marois : «Cette dame-là, c’est une ignorante. C’est de la faute à Marois».
«Tout ça a commencé avec le dossier de la charte, poursuit son mari. Une charte contre les valeurs humaines.»
Depuis l’altercation, les parents de quatre enfants se disent «stressés» et «moins à l’aise» en public. Ils ont perçu un «changement radical» dans le regard des autres. «Le climat est devenu tendu», résument-ils.
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