L’Arabie saoudite participera pour la première fois aux Oscars du meilleur film étranger en mars 2014. C’est la réalisatrice Haifaa Al-Mansour qui représentera la monarchie avec son film «Wadjda».
Le film (après lecture de son scénario) semble extrêmement mauvais et porteur d’un message offensif contre les traditions en Arabie, ce qui explique sa promotion dans le monde occidental.
«Wadjda va représenter l’Arabie saoudite pour l’Oscar du meilleur film étranger, ce qui constitue une première pour le royaume», a déclaré à l’AFP Sultan Al-Bazie, directeur du comité officiel de sélection et chef de l’Association saoudienne pour les Arts et la Culture.
Le journal libération présente le film comme un chef d’oeuvre aillant obtenu énormément de succès lors des festivals de Dubaï et de Cannes. Les films (asiatiques, arabes ou perses) opposés aux valeurs traditionnelles sont toujours promotionnés lors de ces différentes rencontres plus politiques que cinématographiques.
Extrait :
Premier long métrage d’une cinéaste saoudienne, «Wadjda» a obtenu le prix du meilleur long métrage arabe au festival du film de Dubaï, comme il a reçu le Prix France Culture Cinéma (catégorie révélation) au festival de Cannes, et a été ovationné à Venise.
Il raconte l’histoire d’une fillette rebelle dont le rêve est d’avoir une bicyclette, brisant ainsi un tabou social dans le royaume ultraconservateur où les femmes sont privées de beaucoup de droits.
Libération
L’Arabie saoudite ouvre petit à petit ses frontières au modernisme et à l’occidentalisation. L’opposition entre certaines forces au pouvoir ces dernières décennies semble avoir dessiné un vainqueur.
La fin de règne du roi Abdallah est très compliquée pour l’orthodoxie du royaume qui parait de plus en plus esseulée sur l’échiquier politique.
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