L’état d’urgence a été décrété en Egypte, mercredi 14 août, après que les forces de l’ordre aient tiré à balle réelle sur un rassemblement de partisans du président Mohamed Morsi.
Des milliers de morts selon les manifestants, des centaines selon la junte militaire, les deux partis s’accordent au moins pour dire que l’intervention militaire s’est terminée en bain de sang.
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Au Caire, les bulldozers des forces de l’ordre ont pris d’assaut les manifestants par surprise, à l’aube, sur les places Rabaa Al-Adawiya et Nahda, où campaient depuis plus d’un mois des milliers de pacifistes avec femmes et enfants.
Un hôpital de fortune a été installé dans la mosquée Al-Nour, dans le centre du Caire.
« Ils ont commencé à tirer à balles réelles sur la manifestation venant de la mosquée Al-Nour. Nous avons donc décidé de l’utiliser pour y installer un hôpital de fortune. (…) Après mon arrivée, nous avons reçu une vingtaine de blessés par balle, dans la tête, la poitrine et les jambes », raconte un médecin sur place.
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